1. |
C'était pour de faux
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S’envole une pensée
Vers une dimension parallèle où ton rire résonne toujours dans mes oreilles
Qui va m’habiter?
Toutes tes plus grandes peurs elles ont quitté mon corps devenu planète abandonnée
Perdue dans l’air du temps
Le regard vers le haut
Je déroule ma colonne qui est courbée jusqu’au sol comme sont tous mes idéaux
C’était pour de faux
Quand l’autre jour j’ai murmuré je t’aime
Parce que j’ai pas trouvé les mots
J’ai pas trouvé les mots
S’envole une pensée
Dans un univers où les larmes que tu pleures sortent de mes yeux fatigués
Qui va m’habiter?
Tous tes plus grands rêves ils ont fui mon esprit comme des oiseaux libérés
J’ai pas trouvé les mots
C’était pour de faux
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2. |
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Hier encore on disait à voix haute ce que l’on pense
Un jour on est devenus trop grands pour ça
On regardait le monde et on y trouvait aucun sens
Un jour on est devenus trop grands pour ça
On grimpait si haut dans les arbres qu’on voyait jusqu’au bout du monde
Qu’on avait bâti nous-même, de terre, d’espoir et de plomb
On jouait à faire semblant d’avoir un bébé dans l’ventre
On pleurait à chaudes larmes, on savait pas compter l’temps
On courait dans tous les sens avec nul part où aller
L’or des fous dans la balance l’empêchait pas de pencher
Hier encore on marchait sans savoir on allait où
Un jour on est devenus trop grands pour ça
Nos yeux voyaient clairement les choses qui étaient devant nous
Un jour on est devenus trop grands pour ça
On volait si haut dans le ciel en criant comme des oiseaux
Plombait sur nous le soleil que l’on buvait comme de l’eau
On creusait loin dans la terre pour voir ce qu’il y a au centre
Affrontant monstres et marées des fourmis plein les jambes
On avait pas à s’cacher que tu as besoin de moi
Comme j’ai besoin de toi, nos yeux avaient pas trop froids
Hier encore on marchait sans savoir on allait où
Un jour on est devenus trop grands pour ça
Nos yeux voyaient clairement les choses qui étaient devant nous
Un jour on est devenus trop grands pour ça
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3. |
L'or des fous
03:51
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T’as toujours voulu plus
Plus grand encore plus haut
Tu laisses le reste
Laisses tout le reste derrière
Ça va
Tu dis qu’le temps fait bien les choses
Si y’a une chose que j’sais
C’est qu’le temps seul il les fera pas
Pour toi
Quand j’te dis qu’ça va, c’est qu’ça va
Crois-tu vraiment
À l’or des fous dont tu débordes par les yeux?
Y’a tu vraiment
Une place pour ça de l’autre bord?
Comment tu fais pour repartir et revenir en même temps?
Les deux en même temps
C’est comme ça
Comment ça se fait qu’on cherche toujours à se retrouver
À l’endroit-même où notre boussole a perdu l’nord?
Crois-tu vraiment
À l’or des fous dont tu débordes par les yeux?
Y’a tu vraiment
Une place pour ça de l’autre bord?
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4. |
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T’es où?
Pourquoi tu pars tout le temps?
Comme un fou
Un pied en dehors, l’autre pied en dedans
T’es venu au monde, ça veut pas dire que tu vis dedans
La nuit
T’es entrée dans le corps
Avec ses yeux tu me regardes
Et tu me dis que la lumière
Ne passe plus par ta fenêtre
Attends
Qu’est-ce qu’il y a de si beau là-bas?
Dis-moi
Ce qu’il y a à fuir ici
T’espères
Le regard vers le ciel
Qu’en s’exauçant tes prières
Allègent le poids sur ton dos
Tu rêves
Au centre de la terre
Pour y affronter les monstres
Ceux qui te prennent tout de travers
Qui te font tout voir à l’envers
Attends
Qu’est-ce qu’il y a de si beau là-bas?
Dis-moi
Ce qu’il y a à fuir ici
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5. |
Pas de ta faute
02:43
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Se laisser l’âme être emportée
Par les lueurs qui peuvent pas rester
Boire le rire comme boire de l’eau
Même si encore, c’est pour de faux
Nos corps-emblèmes porteurs de vie
Miracle d’être encore debout
Rêver grand comme c’est pas permis
Comme tous les autres, on doit être fous
C’est pas de ta faute tu as toujours
Eu soif de vent
Eu un penchant pour les détours
Les pertes de temps
Je voudrais tracer ton contour
Tu portes conseil mieux que la nuit
Quand le jour me passe à travers
Me montre à rendre mes larmes au fleuve
Quand rien n’exauce mes prières
Je chasserai l’oiseau de malheur
Avant qu’il entre dans ta maison
J’appellerai la fonte avant l’heure
Sommerai la lumière en ton nom
C’est pas de ta faute tu as toujours
Eu soif de vent
Eu un penchant pour les détours
Les pertes de temps
Je voudrais tracer ton contour
Mais il est trop grand
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6. |
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Dis-moi ce qu’on fait encore ici
On parle pas assez fort pour s’entendre à travers le bruit
Montre-moi où la lumière a fuit
Rattraper le silence avant qu’il sombre dans l’oubli
Emmène-moi
Là où la nuit en regardant le ciel faut pas s’inventer des étoiles
Là où la lune veille sur nos âmes folles, où on a plus peur du noir
Là où le sol ne tremble plus, il dort fermement sous nos pieds
Là où la vie sait se reposer
Les arbres poussaient dans ton salon
Peuvent plus s’enraciner dans notre monde de béton
Le fleuve t’appelle par le courant
Faudrait peut-être s’arrêter pour l’écouter de temps en temps
Emmène-moi
Là où le soleil malgré lui met un peu d’ordre dans les idées
Là où au sommet des montagnes nos rires détonnent, libérés
Par cet espace qui donne tout sans jamais rien redemander
Sans jamais rien redemander
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7. |
À travers le bruit
02:02
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8. |
Joy Floods In
04:07
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You wonder
When will the sun go down?
You wonder
Will you witness the change?
Around you they’re pretending that they know how
And sometimes you do the same
Yet joy floods in
In all kinds of mysterious ways
Joy floods in
And something brings you back
Each time
The silence softens along the way
It shows us where to begin
Until the light moves along someday
Your two feet belong on the ground
And joy floods in
In all kinds of mysterious ways
Joy floods in
And something brings you back
Each time
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Noémie Kaiser Montreal, Québec
Noémie Kaiser est une auteure-compositrice-interprète originaire de Montréal. Ses chansons aux influences folk, pop et jazz vous emportent dans un univers qui vacille entre la mélancolie et la lumière.
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